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Mostrando entradas de enero, 2012

Bourdieu sobre Mayo del 68

"Mai 68 a pour moi deux visages. D'un côté, comme dans toutes les situations de crise où la censure sociale se relâche, le visage du ressentiment de bas clergé qui, dans l'Université, les journaux, à la radio, à la télévision, règle des comptes et laisse parler à haute voix la violence refoulée et les fantasmes sociaux. De l'autre, le visage de l'innocence sociale, de la jeunesse inspirée qui, entre autres choses par le refus de mettre des formes, met en question tout ce qui est admis comme allant de soi, produisant ainsi une extraordinaire expérimentation sociale dont la science sociale n'a pas fini d'analyser les résultats. Qu'est-il resté de ce grand ébranlement de l'ordre symbolique? Dans le champ politique proprement dit, à peu près rien: la logique des appareils et des partis, que la critique libertaire n'avait pas épargnés, est mieux faite pour exprimer la rationalisation vertueuse des intérêts corporatifs que l'humeur anti-instituti

Lévi-Strauss: histeria, totemismo y orden moral

"La vogue de l'hystérie et celle du totémisme sont contemporaines, elles ont pris naissance dans le même milieu de civilisation; et leurs mésaventures parallèles s'expliquent, d'abord, par la tendance commune de plusieurs branches de la science, vers la fin du XIXe siècle, à constituer séparément - et sous forme, aimerait-on dire, d'une "nature" - des phénomènes humains que les savants préfèraient tenir pour extérieurs à leur univers moral, afin de protéger la bonne conscience qu'ils ressentaient vi-à-vis de celui-ci." Claude Lévi-Strauss, Le totémisme aujourd'hui , Paris, PUF, 1969 [1962] (edición en castellano: El totemismo en la actualidad , Madrid, FCE, 2003). Traducción propia: "La moda de la histeria y la del totemismo son contemporáneas, nacieron en el mismo medio de civilización; y sus desventuras paralelas se explican, primero, por la tendencia común de varias ramas de la ciencia, hacia el final del siglo XIX, a cons

Pierre Bourdieu

Hoy se cumplen diez años de la muerte del sociólogo Pierre Bourdieu (1930-2002). Tumba de Pierre Bourdieu en el Cementerio Père Lachaise de París (J. Rujas) Desde hace semanas, se su suceden en Francia los homenajes y especiales dedicados a la figura de Pierre Bourdieu dentro y fuera de la academia, sin demasiado eco en España (salvo por los actos localizados organizados por el CBA). Se podrían decir mil cosas sobre él y su trabajo, pero me limitaré decir cuatro cosillas, quizá no demasiado originales, pero que no está de más recordar -al menos con las que yo me quedo-, intentando evitar la alternativa simple entre la pura alabanza ritual ("Vida y obra de San Pedro") y el rechazo frontal, así como la lista de aciertos y críticas ritualizadas -que se nos enseñan en la universidad antes incluso de haber leído una página suya-. De hecho, quizá sea inútil escribir esto puesto que creo sinceramente que el mejor homenaje a Bourdieu es dejarse de debates escolásticos y

Exposición: 'Fichés?' / Fichados

Hoy era el penúltimo día para ver la exposición ' Fichés? Photographie et identification du Second Empire aux années soixante ' (¿Fichados? Fotografía e identificación del Segundo Imperio a los años sesenta), en los Archives Nationales de París, después de haber sido -merecidamente- prolongada un mes más de lo inicialmente previsto. La exposición, enormemente documentada (en dos pisos, que se recorren en no menos de 1h30min), reconstruye la historia de las fichas de identificación de personas de 1850 a 1960 en Francia y en particular del uso de la fotografía en las mismas. En la línea de los trabajos desarrollados por varios historiadores franceses en los últimos años alrededor de los procedimientos de identificación ( Jean-Marc Berlière , Pierre Piazza , Gérard Noiriel , etc.) -un interés que no extraña en un contexto de auge de las políticas securitarias, de restricción de los flujos migratorios, de desarrollo tecnológico, etc.-, la exposición muestra cómo a dive

Passeron: cosas sociales, cosas de historia

"Même en prenant le terme de "chose" au sens purement méthodologique de Durkheim, lorsque, avançant qu'il fallait "traiter les faits sociaux comme des choses", il affirmait ne mettre dans la définition de la "chose" que ce qui découle du "traiter comme", il faut reconnaître que, dans la pratique des raisonnements scientifiques, les "choses sociales" ne se laissent pas longtemps "traiter" ainsi, étant choses d'histoire. " (p. 77) "L'exigence de contextualisation historique se fait donc sentir comme un rappel à l'ordre dans le raisonnement sociologique quand celui-ci est allé trop loin dans le rêve expérimental. L'historicité de l'objet est le principe de réalité de la sociologie. Le sociologue ne reste sociologue que dans la mesure où il est sans cesse rappelé à l'ordre historique ." (p. 87) Jean-Claude Passeron, Le raisonnement sociologique. L'espace non-poppérien d

Bourdieu: el "misterio del ministerio" y la alquimia de la representación

« Le mystère de la magie performative se résout ainsi dans le mystère du ministère (selon le jeu de mots cher aux canonistes), c’est-à-dire dans l’alchimie de la représentation (aux différents sens du terme) par laquelle le représentant fait le groupe qui le fait : le porte-parole doté du plein pouvoir de parler et d’agir au nom du groupe, et d’abord sur le groupe para la magie du mot d’ordre, est le substitut du groupe qui existe seulement par cette procuration . Groupe fait homme, il personnifie ne personne fictive, qu’il arrache à l’état de simple agrégat d’individus séparés, lui permettant d’agir et de parler, à travers lui, « comme un seul homme ». En contrepartie, il reçoit le droit de parler et d’agir au nom du groupe, de « se prendre pour » le groupe qu’il incarne, de s’identifier à la fonction à laquelle il « se donne corps et âme », donnant ainsi un corps biologique à un corps constitué. Status est magistratus , « l’Etat c’est moi ». Ou, ce qui revient au même, le monde es

Bourdieu: nominación y lucha de clasificaciones

« La science sociale a affaire à des réalités déjà nommées, déjà classées, porteuses de noms propres et de noms communs, de titres, de signes, de sigles. Sous peine de reprendre à son compte sans le savoir des actes de constitution dont elle ignore la logique et la nécessité, il lui faut prendre pour objet les opérations sociales de nomination et les rites d’institution à travers lesquels elles s’accomplissent. Mais, plus profondément, il lui faut examiner la part qui revient aux mots dans la construction des choses sociales ; et la contribution que la lutte des classements, dimension de toute lutte des classes, classes d’âge, classes sexuelles ou classes sociales, mais aussi clans, tribus, ethnies ou nations. » Pierre Bourdieu, Ce que parler veut dire. L’économie des échanges linguistiques , Fayard, 1982, p. 99. "La ciencia social tiene que vérselas con realidades que han sido ya nombradas, clasificadas, realidades que tienen nombres propios y nombres comunes, títulos,